Vous venez d’être élu membre du CSE de votre entreprise ? Vous avez à cœur de remplir aux mieux vos nouvelles missions ? À ce titre, vous vous sentez préoccupé par le bien-être au travail de vos collègues ? Vous ne savez pas trop par où commencer pour agir ? Voici notre proposition : prenez le temps de lire cet article.
Le comité social et économique des entreprises (CSE) a hérité des attributions des anciennes instances représentatives du personnel (IRP).Parmi ces IRP se trouvait :
D’un certain point de vue, il paraît logique de considérer que ces instances concourraient toutes à préserver, voire à améliorer le bien-être des salariés. Pour illustrer cela, prenons pour chacune de ces instances un exemple de leurs missions :
Ces trois missions sont aujourd’hui sous la coupe du CSE. Ces trois missions visent toutes la préservation ou l’amélioration du bien-être du personnel de l’entreprise. C’est pourquoi, il apparaît assez naturel de considérer que le bien-être au travail est la finalité par excellence du CSE.
Enfin, les choses sont peut-être un peu plus compliquées que cela. Car vous pourriez à juste titre vous demander : mais qu’entend-on exactement par bien-être au travail ? Se préoccuper de la santé des salariés revient-il vraiment à se soucier de leur bien-être ? Et qu’en est-il de leur sécurité ?
Ces questions aux allures philosophiques ont des implications bien pratiques : comment, vous membre du CSE, allez-vous faire pour juger pour vos collègues ce qui relève ou non de leur bien-être au travail ?
Ces dernières années, le concept général et commun de bien-être au travail a progressivement revêtu une dimension plus technique : la qualité de vie au travail (QVT).
Tout comme le bien-être au travail, la QVT est décrite comme l’intégration de plusieurs composantes :
Toutes ces composantes de la QVT sont indiscutablement aussi des composantes du bien-être au travail. Ainsi, il ne paraît pas particulièrement aventureux d’affirmer que s’occuper de l’un revient à s’occuper de l’autre, et vice-versa.
Cela dit, en tant qu’élu du CSE, vous vous trouvez devant une tâche difficile. Comment allez-vous faire pour déterminer quelle composante du bien-être au travail (ou de la QVT) est en défaut dans votre entreprise ?
Et puis il y a peut-être plus difficile encore. Dans le cas très probable où plusieurs composantes seraient à améliorer, comment allez-vous juger sur quelle composante concentrer vos efforts ? Comment allez-vous estimer quel aspect de la QVT revêt le plus d’importance pour vos collègues ?
Voyons maintenant dans quelle mesure il est possible de traiter de ces questions avec un peu de méthode.
Il serait merveilleux de pouvoir avancer uniquement sur la base de bonnes intentions. Mais comme on dit, l’enfer est en est déjà pavées…C’est pourquoi il peut être bon d’utiliser un peu de méthode pour ne pas s’égarer. À cette fin, nous vous proposons un bref guide méthodologique en sept points :
Soyons lucides. Contribuer à l’amélioration du bien-être au travail de ses collègues n’est pas une sinécure. Nous espérons que la trame de questionnements et de méthodes contenue dans cet article vous aidera à mener à bien cette précieuse mission.